Il est déjà une heure relativement avancée dans la soirée quand nous sommes arrivés à la réception. Cet hôtel tu l’avais réservé le jour même en pensant qu’il serait de toute façon plus prudent de rester dormir sur place que de faire la route du retour en pleine nuit. La réceptionniste nous accueille et nous donne les clés de la chambre située au dernière étage. Les quelques secondes passées dans l’ascenseur pour rejoindre notre chambre semblent interminable et je te sens encore plus tendu que je ne le suis. Aucun de nous deux n’osent tenter un rapprochement et pourtant cette invitation ne laissait aucune d’ambiguïté.
La chambre est simple mais fonctionnelle. Le temps de déposer nos affaires et se mettre à l’aise je m’approche de toi. Je t’adosse contre le mur et m’approche pour sentir enfin tes lèvres contre les miennes pendant que mes mains enserrent ta taille. J’aime ce moment et c’est sans doute celui que je préfère, celui du premier contact, celui du premier baiser qui permet d’échanger une multitudes de sensations. Mes mains ne restent pas immobiles et partent à la découverte de ton corps. D’abord au dessus des tes vêtements, mais très vite j’ai envie de sentir ta peau sous mes doigts. Je passe alors mes mains sous ce haut que tu portes et glissent mes mains le long des prbes de taille puis je remonte le long de ton dos. Ta peau est très douce et se laisse caresser pour mon plus grand plaisir. Pendant tout ce temps nos lèvres sont toujours à l’unisson et je commence à m’aventurer le long de ton cou. Très vite j’enlève ton haut car il me tarde de sentir le goût de ta peau sur mes lèvres. A cet instant tu m’arrêtes pour m’indiquer que le calendrier de dame nature se prolonge au delà des prévisions. Je te rassure sur le fait que cela ne me gêne absolument pas. Il y a mille et une façons de partager des instants de plaisir même durant ces périodes.
Je reprends mes baisers là où je les avais arrêtés. Je continue sur cette ligne le long de ton cou pour descendre jusque ton épaule. Mes mains se font plus aventureuses et soulignent la lisière des tes seins encore emprisonnés dans ta lingerie. De ma seule main gauche je tente et réussi à décrocher ton soutien gorge pour libérer enfin tes seins, pouvoir les sentir pleinement, continuer cette ligne de baisers en repartant de ton épaule vers ta poitrine.
Tu décides de ton côté de défaire un à un les boutons de ma chemise et je me retrouve rapidement avec tes mains en train de caresser mon torse. Tu te débarrasses rapidement de cette chemise qui entrave encore tes caresses sur mon corps. Je me rapproche de nouveau de toi pour sentir la douceur de des seins contre ma peau maintenant mise à nu. Il ne faudra plus très longtemps encore pour que nous retrouvions tous deux en sous-vêtements, toi vêtue de cette simple culotte noire. Encore adossée contre ce mur, je décide de t’emmener sur ce lit au milieu de la pièce encore vierge de notre corps à corps.
Je te sens encore hésitante, mais je t’allonge sur le lit pour venir m’allonger sur toi. Je t’enlace des mes jambes pour te caresser de tout mon corps, ma cuisse vient coulisser contre ton entre jambe. Par symétrie mon sexe frotte contre ta cuisse. Mes baisers se font plus insistants, de caresses avec mes lèvres je commence désormais réellement à goûter au parfum de ta peau. Nous restons ainsi plusieurs minutes, encore vêtus de nos sous-vêtements comme si cette dernière barrière entre nos deux corps était là pour faire monter encore l’envie de se découvrir totalement. Je glisse doucement ma main sous ta culotte noire pour venir caresser ton sexe du bout de mes doigts. Mes mains deviennent comme mes yeux à la découverte de ton corps, mais je ne résiste pas longtemps à te retirer ce dernier morceau de tissu qui recouvre ta peau. Tu es totalement nue désormais sur ce lit et je compte bien goûter à chaque parcelle de ta peau. Ma bouche descend le long de ton cou puis descend pour s’arrêter sur tes seins. Je m’amuse avec ma langue pour faire pointer tes seins et je continue le long de ta taille puis de tes hanches pour revenir vers l’intérieur tes cuisses et le bas de ton ventre. Après t’avoir fait attendre encore quelques minutes je goûte enfin à ton sexe d’un premier coup de langue qui en annonce davantage… Tu finis par déclarer forfait, et tu me demandes à plusieurs reprises si je vais bien comme si tu avais peur de ne pas avoir bien fait. Je te rassure en te disant que mon sourire sur mes lèvres est le meilleur signe de mon bien être.
Pour autant tu ne comptes pas en rester là et tu glisses à ton tour ta main sur mon corps pour atteindre mon sexe. De tes mains agiles rapidement mon excitation est à son maximum. Ta bouche vient recouvrir mon corps et tu prends rapidement mon sexe en bouche. Mon corps se tend entre les mouvements de ta main et de ta langue sur mon sexe. Je ferme les yeux pour encore mieux m’abandonner aux plaisirs que tu me procures. J’ai très envie de toi, je t’allonge de nouveau sur le dos pour venir caresser ton sexe de mes doigts. De ton côté tu n’as pas lâché mon sexe de tes mains et tu continues tes mouvements de va et vient. Je sens ton regard plein de désir et tu me dis ces mots : « J’ai envie de toi ».
Mon plaisir n’est pas arrivé encore à son paroxysme et je te sens un peu désarmée. Comme si c’était pour toi à la fois une envie très forte de me procurer cet intense plaisir et à la fois une sorte de défi. Je te rassure en te disant que le laissé aller chez moi est une chose complexe et encore davantage les premières fois. Mais cela ne t’arrête pas pour autant bien au contraire, et tu vas jouer avec tes doigts et ta bouche sur mon sexe sans faiblir jusqu’à réussir à me vaincre.
Il est maintenant bien tard dans la nuit et il est temps de profiter d’un repos bien mérité. Tu me dis que cela fait très longtemps que tu n’avais pas passé la nuit et dormi avec un amant. Tu viens te blottir nue dos contre moi dans ce grand lit. Je suis étonné de ce geste de ta part mais c’est une chose que j’apprécie énormément. La nuit sera courte car notre chambre est juste à côté de la salle du petit déjeuner de l’hôtel mais pour autant le réveil ne sera pas si sage malgré la fatigue. Mais il est déjà l’heure que tu partes, il te reste de la route à faire pour rentrer chez toi. Je te reconduis à ta voiture laissée sur ce parking la veille et je te quitte sur un doux baiser en espérant que cette nuit passée ensemble en appelle d’autres à venir.